A propos du Centre Hospitalier d'Albert

Votre Hôpital de Proximité

Qui sommes nous ?

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Lits de médecine​
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Une Présence territoriale

L’hôpital d’Albert est un établissement public de santé et de proximité situé à une trentaine de kilomètres d’Amiens. Il appartient au groupement hospitalier de territoire dénommé « GHT Somme Littoral Sud », approuvé par décision du Directeur Général de l’Agence Régionale de Santé des Hauts-de-France en date du 29/08/2016.
  • Une Direction commune avec le Centre Hospitalier de Corbie est installée par voie de convention depuis le 04/09/2017. Un organigramme de la Direction commune acte du partage de multiples compétences entre les deux sites.
  • Les services de médecine des centres hospitaliers d’Albert et de Corbie et le SMR polyvalent d’Albert sont constitués en Fédération Médicale InterHospitalière (FMIH) depuis le 21/06/2018.
    • L’établissement emploie une vingtaine de médecins intervenant en différentes spécialités : – Médecine générale – Rhumatologie – Endocrinologie – Cardiologie – Pneumologie – Radiologie – Ostéodensitométrie – Addictologie – Douleur – Urologie

La dernière visite de certification de l’établissement a été réalisée par les experts de la Haute Autorité de Santé en février 2017.

 Le Centre Hospitalier d’Albert coopère activement avec le Centre Hospitalier Universitaire d’Amiens, ainsi qu’avec les Centres Hospitaliers de Corbie, Ham et Péronne.
  • Le Centre Hospitaliser d’Albert est présent sur les 4 filières suivantes :

Les filières de soins pour les patients victimes d’AVC permettent de prendre en charge, dans les meilleures conditions, les patients dès la survenue de l’accident ; puis durant leur hospitalisation en unité neuro-vasculaire et si besoin en services de soins de suite et de réadaptation ; puis à leur domicile ou parfois en institution. La mise en place de ces filières nécessite un travail collaboratif entre les organismes institutionnels, les professionnels travaillant en ville, dans les hôpitaux et dans les secteurs médicosocial et social et avec les associations de patients. Ces filières doivent tenir compte des patients (le parcours d’un enfant victime d’AVC est diffèrent de celui d’un adulte), de la sévérité de l’AVC et doivent savoir s’adapter aux avancées thérapeutiques. De nouvelles organisations se mettent ainsi régulièrement en place, que ce soit en milieu hospitalier ou au domicile, afin de réduire le handicap post-AVC et d’améliorer la qualité de vie des patients et de leur entourage. Sans oublier la prévention, qui reste la meilleure stratégie pour réduire le handicap lié aux AVC.

Au sein des parcours de santé, les soins de suite et de réadaptation (SSR) trouvent naturellement leur place et contribuent à la fluidité de « l’après hôpital ». Cela, à travers 3 missions :

  • la rééducation d’un organe lésé en vue de sa restitution intégrale ou optimale,
  • la réadaptation du patient pour lui permettre de s’adapter au mieux à ses limitations
  • le recouvrement maximal des conditions de vie de ce patient avant son séjour hospitalier.

Outre des soins (médicaux et curatifs voire palliatifs), une structure autorisée en SSR assure :

- une rééducation pour aider le patient à recouvrer le meilleur potentiel de ses moyens physiques, cognitifs et psychologiques. L’objectif est, autant que possible, la restitution intégrale de l’organe lésé ou le retour optimal à sa fonction.
- une réadaptation pour accompagner le patient si les limitations de ses capacités s’avèrent irréversibles. Le but est de lui permettre de s’adapter au mieux à ces limitations et de pouvoir les contourner autant que possible.
- une réinsertion pour aller au-delà des soins médicaux et garantir une réelle autonomie au patient – dans sa vie familiale et professionnelle – afin qu’il recouvre au maximum les conditions de vie qui précédaient son séjour hospitalier. La réinsertion représente donc l’aboutissement d’une prise en charge totalement personnalisée du patient.

Depuis 2008 et la réforme de leurs conditions techniques de fonctionnement, toutes les structures ont pour mission d’accueillir la population de proximité en offrant des services polyvalents. Cela, en tout ou partie autour de 9 activités spécialisées :

  • appareil locomoteur,
  • système nerveux,
  • système cardio-vasculaire,
  • système respiratoire,
  • systèmes digestif,
  • métabolique et endocrinien,
  • onco-hématologie,
  • patients brûlés,
  • addictologie,
  • poly-pathologies.

La spécialisation éventuelle des établissements de SSR requiert des compétences et des équipements spécifiques.

Cure, sevrage simple, post-cure… sont des termes utilisés couramment, mais à quoi correspondent-ils au juste ?
La prise en charge des personnes présentant une conduite addictive par la filière de soins en addictologie est organisée selon différents niveaux de complexité des troubles induits par des consommations.

Structures de première ligne dans le suivi ambulatoire, spécialisé en addictologie, elles sont des lieux d’accueil, d’évaluation, de traitement et d’orientation dans le dispositif addictologique.
La consultation hospitalière d’addictologie prend en charge les patients en ambulatoire ou les oriente vers une hospitalisation si cette dernière s’avère indispensable.
Le mode d’accès à la consultation hospitalière d’addictologie résulte soit d’une démarche spontanée du patient, soit d’une orientation par le dispositif spécialisé médico-social, soit par le médecin traitant ou
par un partenaire institutionnel (éducation nationale, justice…)

Allongement continu de l’espérance de vie, arrivée à la retraite des générations baby-boom, tous ces facteurs concourent au vieillissement de la population. Les patients âgés doivent pouvoir bénéficier d’un continuum de prises en charge, pour leur assurer un parcours sans perte de chance.

La filière gériatrique doit permettre à chaque personne âgée d’accéder à une prise en charge globale médico-psycho-sociale, graduée, répondant aux besoins de proximité. Mais aussi au nécessaire recours à un plateau technique, en prenant en compte les aidants proches.

Du fait de sa dimension territoriale, une filière est une organisation qui fédère et  s’appuie sur de solides partenariats. Elle associe alors l’ensemble des acteurs concourant à l’accompagnement et contribue à fournir le juste niveau de prise en charge en coordination avec le médecin traitant.

  • La continuité des soins est assurée 7j/7 et 24h/24.
    • L’équipe pluriprofessionelle est composée de : – Praticiens hospitaliers – Pharmacienne – Infirmières – Aides-soignantes –  Kinésithérapeutes – Ergothérapeutes – Diététicienne – Psychologues – Assistante sociale – Infirmière hygiéniste – Médecin DIM – Educateur Activité Physique Adaptée – Interne
 
  • L’établissement dispose d’une pharmacie à usage intérieur répondant 24h/24 aux besoins et satisfaisant aux conditions du contrat de bon usage du médicament.

Historique de l'Hôpital d'Albert

Une maladrerie au VIIe siècle

Le passé du centre Hospitalier d'Albert est un témoignage de l'Histoire de FRANCE. Une Maladrerie aurait été fondée au milieu du VII° siècle par les Moines de Centule (SAINT-RIQUIER) auxquels Dagobert avait fait don des terres d'ANCRE et de BRAY.

la fondation de l'Hôtel-Dieu d’ALBERT en 1695

Il semble que la léproserie ait progressivement élargi ses missions pour devenir, dès 1333, une maladrerie accueillant, outre les lépreux, l’ensemble des personnes pauvres et malades. Rassemblés dans un premier temps à l’hôpital de Bray, les biens des maladreries de MIRAUMONT et d’ALBERT sont ensuite réunis par un arrêt daté du 18 juillet 1695 et joints à l’hôtel-Dieu d’ALBERT, la ville la plus proche, à condition d’y recevoir les pauvres malades des paroisses environnantes. On peut donc considérer que la fondation de l’hôtel-Dieu a véritablement eu lieu à cette date.

Hôpital militaire de la 1ere Guerre Mondiale

En 1841, le bâtiment qui abrite l’école est pourvu d’un étage pour le logement des sœurs et la lingerie. A la fin du XIXème siècle, l’hôpital devient trop petit et ne répond plus aux normes d’hygiène. En 1901, l’établissement est transféré hors de la ville, au lieu-dit « les Gauguières », approximativement à son emplacement actuel.
En 1913, on y compte 111 lits..

Pendant la première Guerre mondiale, il sert d’hôpital militaire en 1914 ; au moins 30 blessés y sont soignés en août. Rapidement détruit par des bombardements, il est transféré à AMIENS au numéro 3, place de la Neuville.
Après le conflit, grâce aux subventions de l’Etat pour dommages de guerre, aux dons du Pari mutuel et à la générosité de la ville de Birmingham, un nouvel hôpital plus moderne est reconstruit sous forme pavillonnaire. Il est inauguré en 1932 par le Président de la République, Albert LEBRUN.

L’ordonnance n° 2005-406 du 2 mai 2005 simplifie le régime juridique des établissements de santé.
La loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires du 21 juillet 2009 institue un directoire, nouvel organe dirigeant, et substitue un conseil de surveillance (doté de pouvoirs de contrôle) au conseil d’administration. Cette loi redéfinit les missions et la gouvernance des établissements de santé.

nouveau bâtiment du centre hospitalier d’Albert

Inauguration du nouvel Hôpital

C’est l’aboutissement d’un long chantier qui a commencé en 2020. Le nouveau bâtiment, de plus de 3700m² a été mis en service au centre hospitalier d’Albert le 5 Janvier 2022. Ce sont les services de Médecine, de Soins de Suite et de Réadaptation Polyvalents, les consultations, mais aussi la radiologie, et les espaces de rééducation qui occupent ce bâtiment tout neuf. Ce dernier possède une capacité d’accueil de 20 lits de médecine, 30 lits de SSR et 20 lits d’EHPAD, avec une majorité de chambres individuelles. Ces dernières sont spacieuses et confortables, équipées de salles de bain avec douches à l’italienne.
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Une léproserie en 1175

L'existence d'une léproserie est attestée par le document le plus ancien appartenant aux fonds d'archives du Centre Hospitalier à savoir une Bulle du pape Alexandre III datant du 23 mars 1175 par laquelle il place "la maison des lépreux d'Encre" sous sa protection. Par ailleurs, trois autres Bulles font état de diverses interventions de la part de ses successeurs, les papes Célestin III, Innocent III et Martin IV, afin de maintenir l'ordre et les droits de l'établissement entre 1197 et 1281.

Les hospices municipalisés à la révolution

Durant la période révolutionnaire, les hôpitaux français sont nationalisés par décret du 23 Messidor an II, puis municipalisés deux ans plus tard par la loi du 16 Vendémiaire an V. Les communes nomment une commission administrative afin d’assurer la surveillance des hospices civils de l’établissement. A compter de cette date, l’hôpital devient hôpital hospice.

L’établissement connaît une nouvelle organisation dès le XIXème siècle. Les maires, échevins et habitants de MIRAUMONT protestent contre l’union de leur maladrerie à l’hôtel-Dieu d’ALBERT. Ils engagent une procédure de séparation en 1785, qui aboutit à la séparation définitive des deux établissements et de leurs biens respectifs en 1836

2nde Guerre Mondiale et modernisation

Au cours de la seconde guerre mondiale, l’hôpital subit quelques destructions isolées. La fin de l’hôpital hospice est consacrée par la loi du 21 décembre 1941 et son décret d’application du 17 avril 1943 qui posent les bases de l’institution moderne. Une commission médicale consultative est établie, tout comme la fonction de Directeur d’hôpital.
La réforme hospitalière promulguée par la loi du 31 décembre 1970 remplace la commission administrative par un conseil d’administration présidé par le maire.

Réhabilitation du Centre hospitalier

Faire entrer pleinement le centre hospitalier d’Albert, construit en 1932 et difficilement adaptable, dans le XXIe siècle. Rien de moins que l’enjeu de l’important chantier qui a démarré fin 2020 à l’arrière de l’hôpital. Un bâtiment tout neuf, nouveau poumon et porte d’entrée de l’établissement, va y être construit. Il accueillera la médecine, le service de soins de suite et de réadaptation, la radiologie, les consultations et 15 lits de l’Ehpad.
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bâtiment de médecine du centre hospitalier d'Albert
Nouveau bâtiment du centre hospitalier